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Depuis son dernier single, l'oscarisé Skyfall (sur la b.o du James Bond du même nom), Adele s'était éclipsée de la scène musicale pour se recentrer sur sa famille loin, très loin des projecteurs. La rareté, une notion qui semble superflue pour une artiste d'aujourd'hui, est intrinsèque depuis les débuts d'Adele.

Dernier album studio du légendaire musicien de la Nouvelle-Orléans qu'il venait tout juste d'achever avant de nous quitter en novembre 2015 lors de sa tournée Européenne.

Si De La Soul présente un album dix ans après son dernier c'est bien grâce à sa légion de fans qui l'a financé via Kickstarter, à hauteur de plus de 600 000 euros. Les bases ont été posées par une série de jam sessions avec le groupe, qui ont ensuite servi de matériau source à sampler et à rejouer. Et comme d'habitude, l'album est truffé de beaux et variés featurings. De Snoop Dog à David Byrne, en passant par Little Dragon, Damon Albarn, 2Chainz ou même Justin Hawkins, le groupe sait effectivement bien s'entourer. Gorgé de batteries lourdes et de mélodies énergiques, And the anonymous nobody possède le son du De La Soul vintage, qui évoque notamment l'avant-gardiste Buhloone mind state et The grind date.

Cet album porte des compositions inédites de Carla Bley au large spectre émotionnel, mettant en lumière son originalité et son ingéniosité en tant que compositrice de jazz.

Une approche très personnelle du saxophone alto, un jeu incandescent dont les phrases sont empreintes d'un lyrisme toujours surprenant, un son qui n'appartient qu'à elle : Géraldine Laurent fait partie de ces figures ayant prouvé qu'elles avaient leur mot à dire et que le jazz n'était pas seulement une affaire d'hommes.

Pour cet enregistrement, le pianiste Tigran Hamasyan, le trompettiste Arve Henriksen, le guitariste Eivind Aarset et le musicien électronique Jan Bang formèrent un quatuor en réponse à l'invitation de Manfred Eicher. Atmosphères capture la musique évocatrice du groupe nouvellement formé à mesure que celle-ci s'était dévoilée au cours d'une session d'enregistrement de juin 2014 à l'Auditorio Stelio Molo de Lugano, marquée par une énergie créatrice particulièrement forte. Si l'orientation mélodique vient souvent de l'univers du pianiste, notamment dans Tsirani tsar, Garun a ou encore Hoy Nazan, la trompette d'Henriksen rebondit avec un entrain remarquable sur les couleurs arméniennes émises par le piano.

Entourés du groupe d'Ibrahim, d'un orchestre classique d'une trentaine de musiciens et de la chorale d'enfants de la Maîtrise de Radio France, le trompettiste et Oxmo Puccino proposent l'ossature d'un véritable opéra moderne et multiculturel.

The Wailing Souls est un groupe de reggae jamaïcain composé de Winston 'Pipe' Matthews, Lloyd 'Bread' McDonald, George 'Buddy' Haye et Rudolph 'Garth' Dennis formé au milieu des années 1960. Souvent comparé à Bob Marley, la voix de Pipe Matthews a fait de cette formation, nominée 8 fois aux Grammy Awards, l'une des plus reconnues du reggae roots. Ils continuent, encore aujourd'hui, à se produire en concerts et à sortir des albums régulièrement.

Ce bluesman nordiste atypique se révèle un peu plus à chaque enregistrement, et le titre qui ouvre cet album nous permet de découvrir que c'est le premier instrument de Bjorn (le banjo à cinq cordes), et son amour du bluegrass, qui lui a permis de forger son style inimitable.

Enregistré en trois jours seulement à Londres, au British Grove Studios, ce disque est composé de douze titres blues ré-interprétés par les Stones.

Salué par ses pairs, dont Johnny Halliday, acclamé par un public de plus en plus nombreux, Manu Lanvin délivre un album, accompagné de son fidèle Devil Blues, encore plus rock que ses prédécesseurs : un recueil de douze titres qui se teintent non pas du blues mais bel et bien de tous les blues, de celui du Texas à celui de Chicago en passant par ceux du Mississippi ou encore de la West Coast. Il se veut à la fois un portrait sans fioriture d'un artiste à deux facettes, celle d'un bluesman désabusé qui chante les coups bas de la vie, mais aussi et surtout celle d'un rocker optimiste qui prône la musique du diable pour un monde meilleur. La meilleure illustration en est la chanson-titre, véritable hymne en puissance pour toute la famille blues rock qui accueille aujourd'hui Manu Lanvin comme l'un de ses meilleurs représentants.

Impossible d'oublier la voix d'Horace Andy une fois qu'elle est passée par vos oreilles, qu'il s'agisse de ses singles de reggae jamaïcain dans les années 70 ou sa collaboration suivie, avec Massive Attack. Né en 1951, il enregistre dès l'âge de 16 ans et connait son premier succès avec le titre Skylarking, via le légendaire label Studio. Installé à Londres depuis les années 80, il expérimente avec la jeune garde, apparait sur tous les albums de Massive Attack et fait deux disques avec Mad Professor. Le label Echo Beach a demandé à ses amis de retravailler et proposer de nouvelles versions de morceaux marquants dans la discographie du maître. Mais au lieu de travailler les bandes originales, Horace Andy vient lui-même poser sa voix, et réinterpréter ses classiques, 40 ans après, avec une voix plus mature, plus profonde mais toujours avec la même intensité !

Lorsque la chanteuse se réinstalle définitivement sur le devant de la scène dans les années 50, elle s'impose aussitôt comme la disciple la plus personnelle de Billie Holiday. Ce disque qu'elle lui consacre en 1961 en est une preuve magistrale et un modèle de pudeur et de classicisme.

Avec une formation minimale et une instrumentation purement acoustique (piano/percussions), ils se nourrissent l'un et l'autre de leurs expériences, racontent en musique de façon festive et poétique leur histoire et leur culture. Avec un répertoire très large qui va de la chanson au jazz, de leurs compositions personnelles au tango argentin, ils aiment jouer de la belle mélodie et improviser avec les rythmes d'Amérique du Sud. Une vraie amitié humaine et musicale qui donne le jour à un album (le premier de Baptiste Trotignon chez Sony Music) très attendu par le public qui a déjà pu apprécier leur complicité et l'énergie qu'ils communiquent sur scène.

En 40 ans de carrière musicale, John Scofield est l'un des guitaristes de jazz moderne les plus distinctifs et versatiles, sa capacité à jouer dans des configurations aussi bien fusion, funk, blues, bebop, country, drum'n'bass, avant-garde ou encore pop tout en gardant sa voix unique, est sans égal. En plus d'avoir dirigé de nombreux ensembles et d'avoir enregistré près de 40 albums, il a joué avec les plus grands du jazz parmi lesquels Charles Mingus, Miles Davis, Chet Baker, George Duke, Joe Henderson, Billy Cobham et Herbie Hancock, pour n'en citer que quelques-uns.