179 Rock (s) et (s) variété (s) internationale (s)

Deep Purple s'est, pour la 3e fois, adjoint les services de Bob Ezrin (Pink Floyd, Alice Cooper). Le producteur a invité le groupe chez lui, à Nashville, et ils ont créé ensemble l'album le plus varié de leur collaboration. Pour cet opus le groupe a pris différentes directions, sans jamais se fixer de limite afin de laisser libre cours à sa créativité, revenant cependant à ses racines et redonnant ainsi un sens au nom Deep Purple pour les fans de la première heure. Ces dernières années Deep Purple a progressivement évolué vers de nouveaux horizons, intriguant les fans pas encore nés lorsque la "machine Purple" dominait le monde de la musique. Le succès de leurs albums In rock (1970), Machine head (1972) et Made in Japan (1973) les avait propulsés parmi les leaders en termes de ventes de billets de concerts et d'albums à travers le monde, notamment grâce à des hits tel que l'immortel Smoke on the water. Infinite, le 20e album studio du groupe sorti en 2017, est devenu un de leurs plus grands succès, battant de nombreux records dans les charts, et confirmant la popularité retrouvée de ces légendes du hard rock, à l'approche de l'anniversaire de leurs 50 ans de carrière.

On ne la présente plus ! En seulement 6 ans, Lana Del Rey a su s'imposer sur la scène musicale internationale grâce à sa voix captivante et hypnotique. Son style musical original et cinématographique associé à un univers visuel glamour esthétique apporte une dimension vintage à sa discographie. Après l'emblématique Born to die vendu à un million d'exemplaires en France, Ultraviolence certifié platine et Honeymoon certifié disque d'or, elle propose un 4eme opus au titre évocateur...

Cette icône légendaire américaine revient ici avec un album de reprises de standards de la musique pop.

Diamond Head a confié la production et le mixage de cet album au chanteur du groupe, Rasmus Bom Andersen et le résultat est une combinaison spectaculaire préservant les éléments les plus glorieux de la nouvelle vague heavy metal britannique tout en lui donnant la plus moderne des approches.

Dido de retour : alors qu'elle avait disparu des radars musicaux après son LP Girl who get away sorti en 2013, la chanteuse à la voix si reconnaissable revient sur le devant de la scène. L'interprète de Thank you et de Here with me fait une belle surprise à ses fans de la première heure en sortant son cinquième album studio. Pour l'écriture de cet opus, Dido s'est entourée de son frère Rollo. "Tout s'est fait très facilement. Toute la partie vocale a été enregistrée sur mon canapé, et la majeure partie de l'album a été réalisée à mon domicile" explique la chanteuse qui évoque une "expérience absolument magique". "Je voulais capturer le sentiment que j'éprouve encore en écoutant de la musique, juste cette pulsion comme si tu n'avais pas besoin d'autre chose que ça".

Le trublion anglais a enregistré ce disque dans des conditions live pour capturer l'essence et l'esprit de The Puta Madres. Peter Doherty & The Puta Madres est un portrait intime et dévastateur sur l'amour, la perte, la sensation d'être perdu, le bonheur, la tragédie, la dépendance et le pouvoir de l'âme humaine pour transcender ses degrés les plus sombres. Tous les titres ont été joués sur la route, lors de concerts et festivals en Europe.

Il y a les songwriters d'un côté, et les storytellers de l'autre. Steve Earle est tout à fait du genre de ce dernier. Ses chansons, telles que The devil's right hand, Copperhead road et Guitar town, ont été chantées par Johnny Cash, Emmylou Harris, Waylon Jennings, Vince Gill, Patty Loveless et plusieurs autres. Earle s'est inspiré de deux storytellers : Townes Van Zandt et Guy Clark. En 2009, il a fait un album en hommage à Townes Van Zandt intitulé Townes et, aujourd'hui, il rend hommage à son autre héros, Guy Clark via ce disque dans lequel il reprend 16 chansons du grand artiste de Nashville, décédé d'un cancer en mai 2016, qu'il a rencontré à l'âge de 19 ans en faisant de l'auto-stop.

Eels fait partie de ces groupes qui ont marqué l'histoire du rock à jamais ! Le leader, Mark Oliver Everett alias E, a su se réinventer au fil des années sans pour autant renier ses origines. Deux ans après l'incroyable succès de The deconstruction, ils présentent cet album qui nous fait voyager à travers de sublimes mélodies se suivant sans jamais se ressembler, le tout sur la voix unique et singulière d'Evrett. Oscillant entre flamboyance et modération, Earth to Dora se construit autour d'un optimisme touchant marqué par la volonté d'effacer le temps d'un instant les soucis du quotidien, et ça fait du bien !

L'Américaine s'entoure de ses amis Alela Diane, Dave Depper (Death Cab For Cutie), Nate Query (The Decemberists), le tout produit par John Askew (Neko Case, The Dodos) pour un album d'une rare finesse et grâce. Elle est surtout une grande raconteuse d'histoires évoquant tour à tour l'indépendance, la féminité, la solitude et les relations humaines. Avec un regard sincère et honnête sur elle-même, le disque capture avec une grande finesse ce moment entre perte et redécouverte de soi-même.

En ce début d'année 2020, le groupe virtuel créé par le charismatique et prolifique Damon Albarn et le dessinateur Jamie Hewlett, a conçu une playlist, une "machine à musique", alimentée au fur et à mesure de la création de ses épisodes, soit une sélection de titres épatants et éclectiques, accompagnés de contenus audio et vidéo divers. Après en avoir révélé une demi-douzaine, vient l'heure de les rassembler avec d'autres et de dévoiler la première saison de Song machine dans son intégralité dans un nouvel album. Alors que sa toute première publication fête ses vingt ans, le groupe britannique sort avec Song machine, season one : Strange timez son septième album studio, sur lequel on retrouve des invités de renom (Elton John, Beck, Robert Smith, Fatoumata Diawara, Tony Allen.) et des jeunes artistes coups de coeur - Octavian, Slowthai, 6lack, Georgia.).

A ses débuts en tant que musicienne dans les années 80, Kim Gordon a utilisé une guitare, une boîte à rythmes et des paroles tirées de magazines de publicités. No Home record fait echo à cette configuration, tant sur la forme que sur le concept. Un travail soigné est apporté aux textes qui mêlent critique culturelle, spiritualité et humour. La poursuite d'une utopie pénètre tout l'album et renvoie à la poursuite de la perfection. Une philosophie qu'elle a puisée dans sa ville natale de L.A. qu'elle a récemment retrouvée après avoir vécu plusieurs vies sur la Côte Est. Cette nouvelle page a été motivée par plusieurs bouleversements personnels majeurs qui se traduisent dans No home record par l'évocation répétée de l'éphémère.

Un an après leur induction au Rock & Roll Hall of Fame, les punk rockers reviennent aussi hargneux qu'a leurs débuts avec cet album !

On ne cesse de le répéter mais que de chemin parcouru depuis 2011, par cette chanteuse de blues hors norme, alors complètement inconnue sur notre territoire. Depuis cette artiste a enchaîné les Olympias complets avec à chaque fois des prestations de grande qualité ! 2018 fût une année exceptionnelle pour Beth : une tournée en solo aux USA à guichets fermés, un Royal Albert Hall Complet à Londres, 12 000 fans hurlants au Ziggo Dome d'Amsterdam... Surfant sur cette vague, elle revient avec un album studio dont la production a été confiée cette fois à Rob Cavallo (Dave Matthews Band, Phil Collins, Green Day, etc). Ce disque, c'est Beth au sommet de sa passion et de ses émotions !

HMLTD s'est formé à Londres début 2015 sous le nom de Happy Meal Ltd. Composé de cinq musiciens, le groupe revient après un premier EP remarqué en 2018, Hate Music Last Time Delete. Cet album très attendu a connu un vaste début labyrinthique dans sa préparation. Le tout aboutit pourtant dans une collection audacieuse de chansons créées pour inciter à discuter des nouvelles visions proposées de la masculinité, de la décadence du capitalisme occidental, de la violence, de l'insécurité et de la répression. En 15 titres, la vision artistique du groupe est réalisée en technicolor, avec toutes les cover nuances de leur palette sonore qui rendent le disque à la fois luxuriant et abrasif.

"Caution", le premier single est un excellent aperçu de toute la puissance de ce septième opus. Un rafraîchissant écho aux excellents albums "Sam's town" et "Battle born" qui prouve que le groupe de Las Vegas est toujours capable de faire preuve d'ambition.

Cet album représente l'hommage tant attendu de Thorogood aux artistes qui ont façonné sa conscience musicale : des Rolling Stones à Bob Dylan, en passant par Johnny Cash.

Le troisième album de Mina Tindle est un disque peuplé de créatures mythiques en tout genre : des lions en parade, des amoureux devenus cannibales, des rois, des sirènes et des femmes avec des ailes. Comme toute grande fabulatrice, elle transmet son histoire avec une sagesse fragile, révélant des vérités essentielles sur les dangers et la sauvagerie qui habitent le coeur de l'homme. Chaque instant est magnifié par son travail vocal envoûtant - un don dont elle a fait preuve lors de ses enregistrements et de ses tournées en tant que chanteuse pour The National. Sister nous transporte, à la fois incroyablement onirique et profondément évocateur.

Originaire de Lyon, il commence à se produire en solo dès l'âge de 20 ans. Au fil de ses prestations scéniques, il tisse un univers délicat et harmonieux, un folk intimiste et visuel où son jeu de guitare (finger-picking et accordages alternatifs) devient une résonance subtile à son chant apaisant. The silver veil est un premier album intemporel à l'élégance inouïe, dix ballades nimbées d'une mélancolie lumineuse.

Après trois albums classés dans le Top 5, le groupe revient plus détendu que jamais avec un quatrième long format où il laisse parler son amour de la pop et s'autorise quelques touches disco. Au rock synthétique caractéristique des londoniens s'ajoutent donc cette fois de nouvelles sonorités, comme pour marquer un nouveau départ.

Enregistré dans ses studios dans l'ouest de Londres, l'album est produit par Richard Russell du label XL, avec qui Damon a produit The bravest man in the universe de Bobby Womack. S'ouvrant sur le morceau éponyme, Everyday robots, l'album nous invite à nous immiscer dans l'univers d'Albarn pour un véritable "face-à-face". Ces 12 titres constituent en effet les morceaux les plus autobiographiques et les plus personnels de son parcours musical, un parcours entamé avec Blur et qui s'est poursuivi avec Gorillaz, The Good, The Bad & The Queen, Mali Music, Monkey: Journey To The West, Dr Dee et Africa Express.