46 Musique (s) et (s) cinéma (s)

Depuis sa première mise en musique d'un long-métrage en 1986, Bruno Coulais est devenu l'un des chefs de fil de l'école française de la musique de film. A son actif, quelques BO mémorables telles que Microcosmos, Les choristes, Himalaya, Le peuple migrateur, Océans... Pour cette réalisation, il inscrit le film dans l'univers du conte naturel. La densité musicale par rapport à celle de l'image a été sa préoccupation constante. Elle marque le temps et le passage immuable des saisons par des vibrations de cloches, marimbas, vibraphones, boîtes à musique et de légers glissés de cordes et de harpes. Une orchestration en fonction de la spatialisation avec des échos de bois, percussions et cordes.

Dans la lignée de son travail sur les musiques de son précédent film, Les petits mouchoirs, Guillaume Canet nous honore une fois de plus d'une recherche judicieuse parfaitement adaptée à l'époque dans laquelle se déroule son intrigue. Cette compilation de titres forts dont certains ne sont plus édités nous plonge dans les rues salles de New York du milieu des années 70.

La bande originale composée par Ronan Maillard n'est autre que le reflet de ce qui anime l'esprit de cette cantatrice : de l'inconscience, de la candeur, mais aussi de la folie, joyeuse puis tragique. Cette même folie vers laquelle Marguerite va irrémédiablement sombrer.

Du cirque au théâtre, de l'anonymat à la gloire, l'incroyable destin du clown Chocolat (Omar Sy dans le film), premier artiste noir de la scène française. Le duo inédit qu'il forme avec Footit (James Thierree), va rencontrer un immense succès populaire dans le Paris de la Belle époque avant que la célébrité, l'argent facile, le jeu et les discriminations n'usent leur amitié et la carrière de Chocolat. Le film retrace l'histoire de cet artiste hors du commun.

Les compositions d'Armand Amar se sont imposées comme une évidence pour mettre en valeur la diversité et la richesse du propos du film. Chanteurs et musiciens du monde se sont unis pour créer un paysage musical d'un éclectisme bouleversant.

Craig Armstrong est l'un des plus populaires compositeurs, arrangeurs et interprètes de musique de film. Sa charge émotionnelle et son style ont honoré des films tels que Romeo & Juliette, Moulin Rouge, Love actually, Plunkett & Macleane, World Trade Center, ou bien encore Elisabeth : the golden age. Dans le cadre de son travail cinématographique, il a aussi, pour n'en nommer que quelques-uns, collaboré avec Madonna, Bono et Massive Attack...

Au détour du programme surgissent des bandes originales jamais publiées en disque (Hibernatus), des films du vedettariat naissant (Une souris chez les hommes), des raretés absolues (les maquettes de tournage des Grandes vacances, une chanson enregistrée par Louis de Funès en 1952 pour Philips) mais aussi des relectures inédites, dont une version de L'Homme orchestre par Jean-Michel Bernard, compositeur d'élection de Michel Gondry. Lequel Jean-Michel Bernard a spécialement enregistré pour ce coffret le célèbre ballet du Grand restaurant, qui bascule de la danse de salon au casatchok.

Ce film est basé sur une histoire vraie incroyable : la lutte d'un homme pour sa survie et la liberté. Dans la pré-guerre civile aux Etats-Unis, Solomon Northup, un homme noir libre de l'état de New York est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté, personnifiée par un propriétaire malveillant, Solomon se bat non seulement pour rester en vie mais aussi préserver sa dignité. Dans la douzième année de son odyssée inoubliable, la rencontre fortuite avec un abolionniste canadien modifie sa vie pour toujours.

On connaît le soin avec lequel le maître du suspense choisissait et montait la musique de ses films. Aussi les bandes originales de son oeuvre cinématographique sont-elles de véritables chefs-d'oeuvre. Ce double cd rassemble les meilleurs moments de cet univers musical profondément original, dans leurs versions originales remasterisées ou sous la forme de suites orchestrales approuvées par Hitchcock lui-même.

Ils s'aimaient comme on aime à treize ans : révoltes, curiosité, espoirs, doutes, filles, rêves de gloires, et ils partageaient tout. Paul est riche. Emile est pauvre. Ils quittent Aix, "montent" à Paris, pénètrent dans l'intimité de ceux de Montmartre et des Batignolles. Tous hantent les mêmes lieux, dorment avec les mêmes femmes, crachent sur les bourgeois qui le leur rendent bien, se baignent nus, crèvent de faim puis mangent trop, boivent de l'absinthe, dessinent le jour des modèles qu'ils caressent la nuit, font trente heures de train pour un coucher de soleil... Aujourd'hui Paul est peintre. Emile est écrivain. La gloire est passée sans regarder Paul. Emile lui a tout : la renommée, l'argent, une femme parfaite que Paul a aimé avant lui. Ils se jugent, s'admirent, s'affrontent. Ils se perdent, se retrouvent, comme un couple qui n'arrive pas à cesser de s'aimer.