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Originaire du Sahara occidental, elle a grandi dans un camp de réfugiés en Algérie et s'est exilée à Cuba puis à Barcelone. Sa musique et sa vie incarnent à la fois les tragédies et les espoirs des réfugiés et des migrants d'aujourd'hui. Alors que les frontières et les murs se lèvent en Europe et ailleurs, elle chante avec passion et défiance sa profonde poésie.

Ce huitième album de l'artiste sous son nom mais le premier chez Impulse !, révèle des facettes inédites du talent de Roberto Fonseca, mettant notamment en évidence des qualités de conteur qu'on ne lui connaissait pas. Débordant de rythmes irrésistibles et de cuivres porteurs d'une énergie contagieuse, Abuc est un véritable kaléidoscope stylistique à travers lequel il raconte une histoire d'une grande richesse : celle de la musique cubaine des origines à aujourd'hui.

L'artiste à la renommée internationale depuis ses différentes collaborations avec Peter Gabriel, Paul Simon, Manu Dibango ou encore Neneh Cherry, est une icône mondiale, reconnue autant pour avoir émancipé le mbalax que pour ses engagements caritatifs à travers le monde. Cet album, qu'il décrit lui-même comme "un voyage entre l'Afrique moderne et l'Afrique traditionnelle, une traversée des différentes cultures africaines", contiendra plusieurs duos avec Akon, Fally Ipupa et Spotless pour former l'unité des diasporas.

En 2011, le violoncelliste avant-gardiste Gaspar Claus emmène son père Pedro Soler, référence de l'âge d'or de la guitare flamenco, à New York. Tous les deux y enregistrent Barlande, un disque lumineux de flamenco. Vient ensuite Al viento, ébauché en terres islandaises, au studio Greenhouse en compagnie de Valgeir Sigurosson, puis terminé en Espagne avec Didier Richard. Se choisissant comme sainte patronne le personnage de la Petenera, les deux contrebandiers convient à leur fête sanglante le chanteur Matt Elliot à venir psalmodier sur un titre tandis que le guitariste Serge Teyssot-Gay y remet discrètement une couche de textures ombrageuses et de distorsions radioactives entre les lignes stridentes, les dissonances, percussions et glissando vertigineux que Gaspar tire d'un violoncelle hanté par les voix des plus terribles cantaores. Danses folkloriques, airs traditionnels, sont réinvestis d'un bout à l'autre de compositions plus furieuses, plus coupantes qu'il n'y paraît.

La chanteuse turque est sûrement l'artiste qui représente le mieux le jazz-oriental moderne. Son deuxième album est parsemé de belles envolées lyriques mêlées à des rythmes orientaux enrichis d'improvisations jazzy, le tout porté par la virtuosité et la puissance de la voix d'Özlem. Basé sur le mélange des genres, ce projet a pour objectifs de casser l'image conventionnelle de la musique orientale et de promouvoir la beauté de la langue Turque en l'ouvrant à de nouvelles influences musicales et culturelles.

Les "castelli" chantés ici par A Filetta ne font pas référence qu'à des lieux historiques. Ce sont aussi des châteaux en Espagne, des châteaux de sable, des châteaux de cartes... Au fil de pièces sacrées et profanes écrites pour le théâtre, la danse et le cinéma, on y croise autant Shakespeare et Fernando Pessoa que des anonymes, tous étant animés d'une même vision humaniste.

Voix ample, déclamation frissonnante, Sandra Bessis porte, en lointain héritage, le chant judéo-espagnol de l'Andalousie musulmane.

Cet improbable souk sonore et visuel estampillé "Made in Istanbul" a vu le jour en 1996. Musiques traditionnelles, dub oriental, rock décalé, danse du ventre, show psychédélique, reggae sensuel et kitsch surréaliste : BaBa ZuLa symbolise joyeusement le melting pot culturel de cette mégalopole cosmopolite à la fois ancrée dans la tradition turque orientale, le rock'n'roll des sixties, la poésie underground et l'électronique dub moderne.

Sélectionnés par l'artiste elle-même, 40 titres parcourant ses 25 ans de carrière constituent le tout premier best of de la star du fado ! Une voix unique qui évoque le Portugal d'hier et d'aujourd'hui !

D'une grande élégance, découvrez ici un disque étonnement mature et abouti, avec ses mélodies qui s'installent d'emblée dans notre mémoire musicale et font dès la deuxième écoute partie intégrante de notre patrimoine.

A 75 ans, Calypso Rose originaire de Trinidad est la reine du calypso. Ce genre musical fut rendu universel dans les années 50 (entre autre par Harry Belafonte) et fut longtemps l'appanage exclusif de la gente masculine. Elle en dynamita les conventions et les codes dès le début des années 70. Plus de 800 chansons composées, une vie incroyable semée d'embuches, une pugnacité hors normes, toujours phénoménale et festive sur scène : l'heure est venue pour elle d'avoir partout la reconnaissance de son oeuvre. Far from home a été produit par Ivan Duran. Manu Chao qui a découvert au hasard d'un voyage le mythe a été conquis par ce bout phénoménal de femme, et vient poser sa guitare et sa voix sur trois titres.

Ils réveillent la fièvre du calypso avec leur album sur Piranha, Go calypsonian. Ce collectif de 17 artistes et musiciens de 7 nationalités différentes livrent un calypso pour dancefloor, sans musique électronique. Véritables monstres de scène, Lord Mouse and the Kalypso Katz sortent donc ce second album produit par Colin Bass.

Apre ou suave, la voix de Kamilya Jubran épouse sur un écheveau de cordes raffiné - alto, violon violoncelle toutes les nuances de la poésie bédouine. Un fascinant équilibre entre épure et sophistication. Télérama

Herança est une invitation expresse à redécouvrir l'intensité du Cap-Vert, de son peuple, de ses traditions et de sa musique, à travers la voix la plus mélodieuse et charismatique de toute une génération d'interprètes capverdiens.

Pour cet enregistrement, le groupe a travaillé dans sa ville natale de Lima avec Felipe Alvarez, producteur et directeur du label Polen Records. Quant au mixage, il a été réalisé à Bogota en Colombie par Richard Blair (Sidesteppers). Si le groupe reconnaît volontiers l'influence de la cumbia traditionnelle, il est loin de se limiter à cette référence, tant cet opus contient des morceaux aventureux... Des cumbias instrumentales, des atmosphères deep dub et des rythmes festejos afro-péruviens en compagnie de la fameuse chanteuse Susana Baca. Avec ses lignes de basse sonores, ses motifs de guitare complexes plus une pincée d'electronica, voilà un disque qui porte bien son nom, aux parfums délicieusement accrocheurs.